Il est évident pour moi que l’hymne national canadien, version française, s’appuie sur les innombrables exploits des Canadiens français en Amérique du Nord. La version anglaise, quant à elle, ne dit absolument rien des « actions » des Britanniques au Canada, sauf de s’y tenir « à l’attention », qu’il y pousse des pins et des érables et que le pays est très vaste. Peut-être ne se trouve-t-il, dans leur participation à l’histoire du Canada, rien d’autre de plus « glorieux » à noter, qui puisse meubler un « Hymne » à une nation. C’est, à tout le moins, ce qu’on peut en déduire, d’après ce qu’a mis sur papier celui qui a composé cette version anglaise qui fut acceptée officiellement le 1er juillet 1980 (cela a pris une centaine d’années. Signe évident qu’on a tout de même cherché à découvrir des faits à signaler); démontrant ainsi ne pouvoir rien ajouter ou modifier à cette histoire, à partir de 1760 jusqu’à la fin du XXe siècle.
J’avoue cependant que la version anglaise de l’hymne national n’est vraiment pas mon problème; tout simplement parce qu’elle ne représente pas du tout ma nation, que l’on veuille nous raccommoder raisonnablement ou pas. Nous ne nous sommes jamais contentés de rester simplement « à l’attention », derrière des palissades, à regarder pousser les pins et les érables dans un pays aussi vaste que le nôtre. Oui, je sais; à partir de 1785, il y avait un britannique d’assis dans l’un des dizaines de canots plein de Canadiens qui avironnaient vers le Grand Nord-Ouest et qui faisaient tout le travail; mais il n’était qu’un simple « passager » sans utilité réelle.
Je vais donc continuer à travailler mon tome 3 de l’histoire des Canadiens de ma famille qui fut parmi celles qui ouvrirent l’Amérique du Nord à toute l’humanité des autres continents. Qu’on le veuille ou non, il existe bien une différence entre les gens qui se terrent derrière des palissades et ceux qui se lancent à la découverte de l’inconnu. L’édition des trois tomes de ce roman devrait se faire au cours de l’été. Le tome 1 doit sortir bientôt. En attendant, je déploie notre drapeau provincial qui me représente plus spécifiquement:
Amicalement
André Lefebvre
Auteur de:
Les Hommes d’avant le Déluge (Trilogie – Tome 1: La Science Secrète)
Les Hommes d’avant le Déluge (Trilogie – Tome 2: Le Mystère Sumérien
Bonjour, André
Bravo pour ce cri du cœur identitaire. Vive le Québec !
Un Québec dont le drapeau flotte fièrement sur les remparts de Saint-Malo à côté de la statue de Jacques Cartier pointant le doigt vers la future Belle Province.