Texte int?gral publi? le 28 octobre 2013: http://centpapiers.com/histoire-spirituelle-et-intellectuelle-de-lhumanite-de-la-tradition-primordiale-a-nos-jours/ Premi?re partie publi?e le 9 novembre 2013: http://centpapiers.com/histoire-spirituelle-et-intellectuelle-de-lhumanite-de-la-tradition-primordiale-a-nos-jours-partie-1/ Deuxi?me partie: Histoire spirituelle et intellectuelle de l?humanit?, de la Tradition primordiale ? nos jours ??Les rois schismatiques amenaient avec eux une civilisation corrompue, la mollesse ionienne, le luxe de l?Asie, les moeurs ...
Lire la suiteSur notre ??civilisation?? qu?b?coise?
. YSENGRIMUS Une civilisation fondée sur son patrimoine agricole, ruraliste et cléricaliste, ghettoisée dans un dispositif socio-économique et colonial où l’agriculture n’a jamais été un secteur économique porteur, engendre inévitablement le type de sentiment mi-misérabiliste mi-triomphaliste qui semble l’affectation la … Lire la suite →
Lire la suiteHistoire spirituelle et intellectuelle de l’humanit?, de la Tradition primordiale ? nos jours – Partie 1
Texte int?gral publi? le 28 octobre 2013: http://centpapiers.com/histoire-spirituelle-et-intellectuelle-de-lhumanite-de-la-tradition-primordiale-a-nos-jours/ Premi?re partie: Histoire spirituelle et intellectuelle de l’humanit?, de la Tradition primordiale ? nos jours Ce texte est un essai, car c?est un sujet dont une d?monstration totalement rigoureuse n?est pas possible. Nous allons remonter trop loin dans le temps, sans m?me ...
Lire la suiteHistoire spirituelle et intellectuelle de l’humanit?, de la Tradition primordiale ? nos jours
Ce texte est un essai, car c?est un sujet dont une d?monstration totalement rigoureuse n?est pas possible. Nous allons remonter trop loin dans le temps, sans m?me en conna?tre les dates exactes. Cette th?se admet l?existence de cycles, elle part du d?but du cycle en cours afin d?observer la d?cadence ...
Lire la suiteL’? acculturation ? revendiqu?e ou le coefficient autor?ducteur
Par Youssef Girard Durant la p?riode coloniale, les peuples colonis?s ont lutt? contre les politiques de d?personnalisation et d’assimilation des puissances occupantes – singuli?rement les peuples ayant v?cu sous le joug de l’imp?rialisme fran?ais pass? ma?tre dans l’art de d?truire les cultures des peuples vivant sous sa domination. La r?sistance ...
Lire la suiteColonisation g?n?rale
Le pass? c?est le pass??! Mais il serait une grande erreur que les g?n?rations futures? ignorent ce? pass?. Il en va de tous les avenirs d??volutions des peuples, de leurs apprentissages? ? s??duquer et ? ne plus recommencer les m?mes erreurs. Enfin?! Normalement car si les erreurs commises auquel nous ...
Lire la suiteLa d?mocratisation de la barbarie
de Di?guez (Anthropologie Critique) 130907 Manuel de Di?guez L?imp?ritie politique la plus titanesque culmine toujours dans une m?connaissance colossale des fondements de l??thique internationale. Cette c?cit? cyclop?enne trouve de nos jours son expression la plus ?loquente dans l?immoralit? himalayenne sur laquelle une d?mocratie mondiale auto-messianis?e sous les aur?oles ...
Lire la suiteAu nom du p?re
La polémique autour du mariage pour tous a surtout été une belle occasion ratée d’avoir un vrai débat de fond sur la société au lieu d’un affrontement stérile autour d'une problématique d’un autre âge.
Cela dit, cette pénible surenchère a toujours eu le mérite, pour le
pouvoir en place, de détourner l’attention de ce qu’il trame en coulisse et une
belle occasion, pour les médias de remplir des colonnes et des éditoriaux à la
truelle avec un fond de réflexion qui aurait largement pu tenir sur le recto
d’un confetti.
Finalement, on a surtout eu le droit à une immense diversion : deux camps qui s’affrontent et à la fin, un qui gagne. Au milieu, même pas l’embryon d’un débat de société sur un sujet pourtant hautement fondamental : qu’est-ce qu’une famille aujourd’hui ?
Je n’évacue pas le bienfondé de la démarche des homosexuels quant à avoir
accès aux mêmes droits fondamentaux que les autres familles, mais cela
devait-il nécessairement passer par le renforcement du mariage comme acte
fondateur d’une famille et de l’attachement de droits divers et vaguement
égalitaires à cette seule construction ?
Tout ce bruit pour rien, pour quelques centaines de personnes par an, tout au
plus, alors que des millions d’entre nous n’ont plus de place, ne se
reconnaissent plus dans des structures sociales héritées de siècles de pouvoir
patriarcal.
De quoi parle-t-on vraiment quand on parle de mariage ?
On parle de cet acte public qui consiste à poser le fondement d’une famille
dans le sens le plus traditionnel et restrictif du terme : un homme qui
donne son nom à une femme et qui par là même revendique la propriété de son
ventre quant à toute la progéniture qui en sortira dorénavant. C’est un acte
qui s’inscrit dans l’idée de la transmission du nom et de la propriété privée.
C’est une démonstration politique de l’alliance au sens propre et figuré de
deux familles et de leur patrimoine à travers leur descendance commune.
Voilà ce qu’est réellement le mariage et le fait que la Révolution française
l’a rendu civil, c’est à dire a offert la possibilité de contracter cet
engagement sans l’intervention de l’Église ne gâche en rien le fait que la
mariée est là l’enjeu d’une transaction génétique et financière, que le père
continue de la donner au mari, comme un bien qui s’échange, que dans
la majorité des cas, l’identité des femmes continue à s’effacer au profit du
patronyme qui sera automatiquement légué aux enfants de cette femme, à savoir
la prédominance du nom du père. D’ailleurs, dans nos contrées, on continue
toujours à désigner les familles par leur patronyme : voilà les
Machins, c’est ici que vivent les Bidules, tiens, ce ne
serait pas le petit Trucmuche ? Nombre de courriers
administratifs et commerciaux continuent d’être adressés à « monsieur
et madame prénom et nom de l’homme », la femme n’étant plus qu’une
extension du mari, dépossédée jusque de son prénom.
Et c’est donc pour défendre l’extension de cette conception bien particulière et restrictive de la famille que des millions de laïcards, gays, lesbiennes, gauchistes et progressistes ont défilé, alors que fondamentalement, les défenseurs du mariage que pour leur gueule, dans le cadre de la famille rétrograde et figée dans le temps, avaient bien raison de défendre le caractère bourgeois et patriarcal d’une institution à travers laquelle ils continuent à s’assurer la perpétuation de valeurs (et de patrimoines, en passant) biens moisies.
Qu’est-ce qu’une famille?
En gros, depuis le code Napoléon, un concept qui n’a pas beaucoup
bougé : le père, la mère, les gosses. L’essentiel de notre système social
est construit autour de cette gentille image d’Épinal dont le pivot est encore
et toujours l'inusable « chef de famille ».
Dans la vraie vie, ces dernières années, j’observe surtout que les exceptions
sont en passe de devenir plus abondantes que la règle. Cette semaine encore, on
rappelait que de plus en plus de nos compatriotes vivaient totalement seuls,
des célibataires et donc pas des familles. J’observe aussi le nombre incroyable
de mères célibataires qui
jonglent comme elles le peuvent pour élever plus ou moins seules leurs enfants
dans un monde où absolument rien n’est pensé pour leur faciliter un tant soit
peu la tâche. Bien plus encore, la structure familiale est aujourd’hui une
sorte de nébuleuse totalement éclatée, aux contours flous, et il n’est pas rare
de retrouver jusqu’à 4 ou 5 patronymes différents sur la même boite aux
lettres.
Quel cadre, quelles lois, quels droits pour ces très nombreuses familles
recomposées au hasard de la vie, avec des parents en garde alternée, des
coparents, plus ou moins présents, des enfants de plusieurs lits qui cohabitent
avec les enfants en commun et ceux des pièces rapportées. À l’arrivée, voilà
des foyers où le nombre de présents varie perpétuellement de 1 à 10 membres,
selon les jours de la semaine ou les périodes de l’année.
Dites-moi de quelle manière notre système social intègre cette nouvelle réalité
des liens flous, limités dans le temps et l’espace, en perpétuelle
reconstruction et invention. Comment sont pris en compte les grands enfants qui
reviennent chez l’un ou l’autre à la faveur d’une carrière en dents de scie,
les vieux parents qui ne peuvent acquitter le double SMIC de la maison de
retraite, le bébé éprouvette de la nouvelle copine de la mère de mon pote ou ce
couple qui fonctionne mieux à trois ?
Comment distingue-t-on les couples sexués des colocations fluctuantes, des
mobilités permanentes, des infidélités au long cours ? Pourquoi n’y a-t-il
pas de statut de la maitresse quand bien même nous avons déjà eu un président
de la République célèbre pour sa polygamie, même si personne n’a jamais osé
prononcer le mot pour parler de sa deuxième vie, de sa deuxième famille ?
Comment admettre que l’époux de la dernière heure ait plus de droits que le
compagnon de toute une vie ? Pourquoi continue-t-on à déterminer les droits sociaux des femmes en fonction
de leur statut sentimental et trouve-t-on normal que toute femme célibataire
qui couche doive se faire entretenir par son compagnon ? Pourquoi ne
soupçonne-t-on jamais deux colocataires de même sexe d’être un couple alors que
l’inverse est systématique ? Pourquoi la plupart de nos droits sociaux,
patrimoniaux ou fiscaux sont-ils encore liés à notre statut marital alors qu’il
est aisé de voir à quel point cet ancrage est de plus en plus diffus,
temporaire et mouvant ?
Voilà ce que j’aurais préféré que l’on porte sur la place publique plutôt qu’une polémique stérile sur l’extension d’une tradition patriarcale pour une infime minorité, au détriment de toutes les autres. Un débat sur la famille au XXIe siècle aurait probablement évité l’écueil de la stigmatisation des gays, alors que la question de l’égalité des droits dans notre société concerne tellement plus de gens.
Le mariage pour tous ou l’universalité des droits sociaux sans conditions discriminantes d’âge, de sexe, d’origine ou de mode de vie : ma religion est faite!
Lire la suiteCrise de l?innovation ou crise financi?re ?
Vous avez certainement remarquer, que j’évoque régulièrement. Le fait que le modèle économique ne plus adapté, à la réalité de notre civilisation actuelle. Car elle retarde l’évolution naturelle de l’humanité, au profit de quelques mécréants. Dirigeant le génie du cerveau collectif à leur intérêt propre, et la plupart des citoyens sont inconscients de la problématique. [...]
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Vous avez certainement remarquer, que j??voque r?guli?rement. Le fait que le mod?le ?conomique ne plus adapt?, ? la r?alit? de notre civilisation actuelle. Car elle retarde l??volution naturelle de l?humanit?, au profit de quelques m?cr?ants. Dirigeant le g?nie du cerveau collectif ? leur int?r?t propre, et la plupart des citoyens ...
Lire la suiteDu Lakota ? Gaza ? La profonde blessure de Wounded Knee
GAETAN PELLETIER Le 29 décembre est le 122ième anniversaire du massacre de Wounded Knee. C’est une catastrophe dont le souvenir est encore frais dans l’esprit des peuples autochtones d’Amérique. Chaque génération en perpétue le souvenir. En 1891, en faisant l’historique … Lire la suite →
Lire la suiteDu Lakota ? Gaza ? La profonde blessure de Wounded Knee
Le 29 d?cembre est le 122i?me anniversaire du massacre de Wounded Knee. C?est une catastrophe dont le souvenir est encore frais dans l?esprit des peuples autochtones d?Am?rique. Chaque g?n?ration en perp?tue le souvenir. En 1891, en faisant l?historique du massacre, Thomas Morgan, le Commissaire aux Affaires Indiennes, a ?crit: ??Il ...
Lire la suiteNano Stories (3/5)
Des sons désarticulés s’extirpent de son côté de la couche mais le ramdam du boulevard me préserve du verbiage de sa part de civilisation.
Lire la suiteLa faim d’un monde
On a beau faire, cette apocalypse s'annonce bien mal emmanchée.
Déjà, ça
manque cruellement de délit d'initiés, vous ne trouvez pas ? Une bonne fin
du monde,
ça se prévoit, certes, un peu à l'avance, mais surtout, il faut que la date
soit bien confirmée avant de pouvoir commencer à songer à régler ses petites
affaires en cours. Il y a bien eu des fuites, mais rien de très convaincant, en
dehors de l'évasion
soi-disant fiscale très suspecte et précipitée d'un gros mangeur vers la
région de Néchin. Parce que franchement, en dehors d'une info de première main
sur la possibilité de passer à travers les mailles du filet apocalyptique,
comment expliquer autrement qu'un type échange un magnifique hôtel particulier
avec piscine en plein cœur de Paris pour un pavillon Sam'suffit bien
glauque dans un bled sinistre paumé au milieu de nulle part, et tout ça, en
brûlant systématiquement tous ces vaisseaux ? Hein ? Juste pour une
poignée de millions en plus ? À d'autres !
La faim d’un monde
On a beau faire, cette apocalypse s'annonce bien mal emmanchée.
Déjà, ça
manque cruellement de délit d'initiés, vous ne trouvez pas ? Une bonne fin
du monde,
ça se prévoit, certes, un peu à l'avance, mais surtout, il faut que la date
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affaires en cours. Il y a bien eu des fuites, mais rien de très convaincant, en
dehors de l'évasion
soi-disant fiscale très suspecte et précipitée d'un gros mangeur vers la
région de Néchin. Parce que franchement, en dehors d'une info de première main
sur la possibilité de passer à travers les mailles du filet apocalyptique,
comment expliquer autrement qu'un type échange un magnifique hôtel particulier
avec piscine en plein cœur de Paris pour un pavillon Sam'suffit bien
glauque dans un bled sinistre paumé au milieu de nulle part, et tout ça, en
brûlant systématiquement tous ces vaisseaux ? Hein ? Juste pour une
poignée de millions en plus ? À d'autres !