Pedro da N?brega L’actualit? ces derniers temps nous a offert des rapprochements ?loquents sur la fa?on dont le traitement de l’information participe de la diffusion d’une id?ologie dominante et du conditionnement des peuples. Le ph?nom?ne n’est certes pas nouveau mais il n’est jamais inutile de le souligner afin d’en combattre ...
Lire la suiteLes milliardaires vous remercient de leur remplir les poches et de payer ? la place des banques
Chaos Contr?le Les 1.426 milliardaires recens?s sur cette plan?te vous remercient pour votre formidable aptitude ? les enrichir quotidiennement, en privil?giant leurs produits manufactur?s des clopinettes aux milliards d?esclaves sous pay?s des pays sous d?velopp?s, et que vous achetez cent fois plus cher chez vos commer?ants locaux. Les 500 ...
Lire la suiteLa Vie est ? nous – Le Sarkophage (27)
Bernard Gensane **** Dans ce num?ro 38-39 -?juillet-ao?t 2013, dont je rends compte avec un peu de retard (je n?ai pas ta puissance de travail, mon cher Paul), Paul Ari?s s?interroge sur l?aide alimentaire?: Le nombre de jeunes, de personnes ?g?es et de familles ? se priver sur le ...
Lire la suiteL??l?phant est au cirque et le cirque est dans les ?l?phants
?La r?mun?ration des enseignants devrait varier en fonction des r?sultats de leurs ?l?ves?. L?id?e vient de « refaire surface »: devant la m?diocrit? du RENDEMENT du Minist?re de L??ducation des Loisirs et des Sports (le MELS) du Qu?bec, on songe ? am?liorer la « performance » des ?l?ves en ?levant le salaires des ...
Lire la suitePapouilles, gratouilles et gros c?lins ? la Petite ?curie de Nathalie
LE YETI: Rien ne la prédestinait à diriger un centre équestre. Rien, sauf la passion du cheval et de son étonnante relation avec les êtres humains (à moins que ce ne soit le contraire). Si vous passez par la … Lire la suite →
Lire la suite? l?heure o? les grands fauves vont boire
Conversation au coin du zinc un soir d’été ou comment prendre le pouls d’un monde à la con.
Cela faisait un bail que je n’avais pas
croisé Juju. Il faut dire que je ne fréquente pas tant que cela les abreuvoirs du bled, mais
pendant que l’été resserre enfin son étreinte de feu sur la cambrousse, j’ai eu
envie de me faire une petite mousse en terrasse.
— Comment va ?
— Pff, je viens de me faire lourder de mon taf !
— Arf, raconte, c’était quoi ?
Juju a toujours été comme ça, pas spécialement une grande gueule, mais quand même. Le genre de gars qui vit comme il en a envie et qui dit toujours strictement ce qu’il pense, même et surtout, si ça défrise les poils de cul de son interlocuteur. Il est parti, un moment, faire le tour d’Europe dans une camionnette de bric et de broc. Il voulait apprendre le métier, il l’a fait comme un compagnonnage, mais sans toutes les conneries qui vont avec et qui l’auraient fait chier : ni Dieu ni maitre. Un foutu anar libertaire, voilà ce qu’il est.
— Je suis sur le chantier de la médiathèque de l’autre bled.
— Ha bon, ils font une médiathèque ?
— Ouais, un gros caprice d’élu à 2 barres, le truc qui va servir à trois papys, qui va tomber en ruine dans 10 ans tellement que c’est mal branlé et qui va laisser une jolie petite dette à tous les habitants. Mais l’autre con aura son nom sur la plaque, et c’est tout ce qui compte, non ?
— Mais c’est bien, une médiathèque, non ?
— Oui, j’aime lire, j’ai rien contre, mais pour 10 fois moins cher, on pouvait faire un truc plus modeste, plus fonctionnel, plus en phase avec les besoins des gens et financer d’autres trucs qui sont toujours remis à plus tard et donc à jamais.
— Genre ?
— Tu savais que depuis La Libération, il n’y avait pratiquement pas une thune d’investie dans la réfection des écoles, que le lycée du bled, c’est un casernement nazi ?
— Non
— Ben voilà, on a les priorités qu’on peut, hein ! Des médiathèques
vides, des fontaines pour faire joli... du pognon, y en a plein les caisses,
plein. Pour les crèches, pour les vieux, pour les écoles, y a jamais de pognon.
Mais pour la frime, t’inquiètes, il y en a des matelas comme ça... et je ne te
raconte pas tout.
Là, les gars viennent sur le chantier tous les 36 du mois... je ne te parle
même pas de la manière dont ils ont signé les plans, vite fait bien fait, juste
pour boucler à temps pour chopper un financement européen... du coup, ils
viennent et à chaque fois, on a le droit au caprice du jour : « on
pourrait pas mettre plutôt ce revêtement par terre ou éclairer toutes les
marches, une par une ? ». Le mec, il y connait rien, mais il a vu la
même chose dans la mairie d’un copain, alors il veut pareil. « Ben non, ce
n’est pas possible, parce que le carreleur a fini depuis un mois, que les
peintres viennent de terminer et qu’il faudrait tout péter pour tirer du câble
même pas prévu sur les plans. — Ce n’est pas grave, on peut payer des
suppléments. — Ce chantier a déjà trois mois de retard, ce revêtement vieillit
très mal et pour trois marches, je ne vois pas l’intérêt de tout
refaire. » Alors, les gars, je les fais chier. Mais c’est mon boulot. Et
ça m’énerve leurs caprices de gosses.
— C’est pour ça que tu t’es fait jeter ?
— Non, c’était pour le caprice de trop, mais c’est tout comme. L’autre jour, les revoilà, la brochette d’élus qui se pavanent, les conseillers de mes deux, tout l’aréopage. Déjà, la fois d’avant, ils m’avaient pété les couilles avec une idée de volets roulants électriques qu’ils ont sortis du nulle part.
— C’est pas grave.
— Toi, on voit que tu n’es pas du métier. Parce que tu vois, les volets roulants, c’est pas du wifi. Tu colles pas un bouton sur le mur et hop, tout descend par magie. Faut du câble, faut intégrer les caissons dans le bâti, bref, c’est typiquement le genre de truc auquel il faut penser bien avant la pose du placo, pas quand les peintres sont en train de bosser. Là aussi, faut tout péter et tout refaire, faut rallonger du pognon alors qu’il y en a déjà trop dans ce merdier et puis c’est n’importe quoi, fallait y penser au départ. Bref, le gus, il est frustré, il veut des volets, alors il appelle un type qui lui fait un système avec des clayettes en bois et tout. Je dis au mec : « on va juste en poser un pour voir ce que ça donne. » À la fin de la journée, c’était remballé, personne dans la boite ne comprenait comment ça marchait. Nous, on y arrivait, mais c’est parce qu’on s’était tapé les 6 pages du mode d’emploi.
— Ah ben cool, il ne restait plus qu’à facturer deux jours de formation volet au personnel !
— Oui, c’est vrai, après tout, ce n’est que le fric du contribuable. Je sais, c’est mon gagne-pain, je donne l’impression de cracher dans la soupe. Mais tu vois, j’oublie jamais que je suis aussi un citoyen et forcément, tout ce gaspillage, ça me fait chier. On pourrait tellement faire de choses plus utiles.
— Mais ce n’est pas l’affaire des volets qui a foutu la merde, c’est ça ?
— Non, pas plus que tout le reste. Moi, ça fait des mois que je me dis qu’on aurait pu vraiment faire un truc plus chouette que ce bâtiment de merde, en réhabilitant de l’existant qui tombe en ruine. Si tu voyais tout ce qui tombe en ruine dans le coin, au lieu de faire des trucs où tout le monde prend sa part et qui ne serviront presque pas. Tu vois, garder le fric pour les livres par exemple, rien que ça, plein de livres, du bon mobilier. J’ai travaillé sur un autre projet dans un autre département. Il y avait des super fauteuils design partout, c’était vraiment joli, de la lumière, des délires architecturaux et des poufs pour se vautrer dedans. Je me dis : « putain, je veux les mêmes », donc, je prends un livre et je me jette dedans, pour voir... putain, faut vraiment avoir l’envie de lire chevillée au corps pour tenir plus de 10 minutes sur ses merdes toutes dures. T’avais l’impression d’être sur une bosse en béton. Le mec qui a installé ça, je te le dis : il n’aime pas lire ! Bref, encore du fric foutu en l’air.
— Et ton histoire, alors ?
— Revoilà les gus pour le caprice du jour. On est là, on a presque fini, l’architecte se paluche sur son œuvre pendant que derrière nous, il y a la petite nana de la bibliothèque avec son charriot en train de bien consciencieusement remplir les rayonnages de bouquins. Ils sont là, très contents d’eux quand il y en a un qui sort comme ça : « Et si on faisait les montants de portes en merisier ? C’est joli le merisier ! »
— Oui, il a raison, c’est joli.
— Attends, on a déjà toutes les portes en chêne massif, là, il veut des
montants en merisier. 15000€ par porte. Voilà, il parle de 15000€ la porte et
derrière lui, il y a la petite nana en Emploi d’Avenir de mes couilles à
200€/mois plus le putain de complément des Assedics. Ben là, j’ai pété un plomb
et je lui ai dit de dégager, qu’il n’avait aucune décence, ce mec, que de
parler de mettre autant de pognon dans des conneries pour se faire mousser
alors que derrière, il n’y a jamais, jamais une thune pour payer correctement
les gens. Tu sais ce qu’il me répond, ce con ? « Ah, mais ce n’est
pas de ma responsabilité ! » Et voilà ! Le type, il s’en
foutait, ils s’en foutent tous. Ils ne l’avaient même pas vue, la petite nana
qui va trimer pour que dalle dans leur joli caprice d’élus.
Alors, je l'ai envoyé chier, lui, son projet de merde et son petit système à la
con. Parce que ça me fait chier à force. Parce que ça devrait tous nous faire
chier puissamment !
10 graphiques montrent l?agonie du travailleur am?ricain
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